76% des français
perçoivent leur banque ou assureur comme « plutôt pas » ou «
pas du tout fiable et efficace » et pourtant ceux-ci
restent dans la pratique l’interlocuteur privilégié sur la question
retraite.
Les intervenants de la table
ronde, Nicolas Bouzou, Stéphane Soumier, Emmanuel Grimaud
et Jean-Damien Chatelain se sont donc posé la
question sur les réponses apportées par les grands acteurs.
Si les banques et les
assureurs restent dans la pratique les interlocuteurs
privilégiés question retraite, il faut relativiser. Les revenus d’épargne ne
représentent seulement que 10% du montant des retraites,
soit beaucoup moins que les
retraites obligatoires qui représentent plus de 85 % des revenus perçus
à la retraite. Les retraites
supplémentaires (article 83,…) ne représentent elles que 1,5% des montants perçus par les
retraités.
Les caisses de retraite
développent, suite à la réforme 2010, une offre de service tel que l’entretien de deuxième partie de
carrière qui reste néanmoins beaucoup moins complète que
celles proposées par les sociétés spécialisées.
Concernant les entreprises, le
Plan d’Emploi des Seniors,
imposé par la loi depuis le 1er janvier 2010, a incité les employeurs à
se pencher sur le sujet. Toutefois, aucune sanction n’est prévue, la
majorité des entreprises se contentent donc du service minimum.
Ce constat est paradoxal, si l’on compare les attentes révélées par le 1er Baromètre de l’information retraite, d’une part à l’accueil enthousiaste des salariés dans les entreprises qui proposent formation retraite et bilan retraite et au dialogue qui en résulte pour les employeurs qui l’utilisent, d’autre part.
Ecrit par
la
rédaction de Simul
Retraite