Les motivations sont multiples : votre conjoint(e) ne sera pas à la retraite avant quelques années, votre boulot vous plait, vous êtes en bonne santé et souhaitez tout simplement continuer à travailler. La surcote, majoration de la pension de retraite de base, est peut être un dispositif avantageux si vous remplissez les deux conditions suivantes :
En mai 2015, selon les chiffres de la CNAV, plus de 15 % des attributions de retraite ont bénéficié de la surcote.
Prenons l’exemple d’Elisabeth. Née en en janvier 1954, Elisabeth pourrait demander sa retraite dès le 1er septembre 2015 (61 ans et 7 mois). De surcroit, à cette date, elle aura totalisé les 165 trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein. Sa retraite au régime de base s’élèvera à 10 000 € par an.
Cependant, Elisabeth a un travail qui lui plait bien et ne serait pas contre une retraite majorée. Si elle décide de poursuivre son activité une année supplémentaire, elle obtiendra 4 trimestres de surcote. Pour chaque trimestre de surcote, un taux de 1,25 % est appliqué. Ainsi, au total, avec 4 trimestres (4 x 1,25 %), la retraite de base d’Elisabeth est majorée de 5 % pour atteindre 10 500 € par an.
Attention, le calcul de la surcote s’effectue avant l’application de la majoration retraite de 10 % pour les personnes ayant eu au moins 3 enfants.
Enfin, bien que le dispositif de surcote n’existe pas pour les retraites complémentaires, le fait d’avoir travaillé une année en plus génère des points retraite supplémentaires.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr