Argent et entraide familiale : une réalité quotidienne entre générations

lundi 25 avril 2016

Une nouvelle étude TNS Sofres de la Carac, mutuelle d’épargne, s’intéresse à la thématique de l’entraide financière familiale. Les 1 000 personnes sondées révèlent une certaine crainte pour l’avenir mais aussi un fort attachement à l’épargne.

Les Français s’inquiètent pour l’avenir…

La crise économique a eu un impact indéniable sur le moral des ménages et sur la façon dont ils envisagent les prochaines années.

81 % des personnes sondées par l’institut TNS Sofres entre le 23 et le 29 février dernier confirment ainsi avoir « peur de l’avenir ». Ils sont par ailleurs 71 % à avoir été touchés par les effets de la crise, dont 49 % à titre personnel.

La précarité, notamment, est un risque très palpable pour 67 % des personnes interrogées, qui craignent les « problèmes d’argent ».

La perte d’autonomie des aînés est un autre sujet tabou mais omniprésent dans les esprits : 65 % des sondés n’ont jamais évoqué le sujet avec leur famille, alors qu’une même proportion (64 %) avouent craindre les conséquences si leurs parents ou grands-parents étaient touchés.

 

…et se montrent généreux avec leurs proches

Près des deux tiers des personnes interrogées estiment que l’aide financière en cas de coup dur est un rôle légitime de la famille. Une solidarité qui se traduit en actes, puisque 78 % des sondés ont déjà fourni une aide financière à un membre de leur famille et 48 % disent même le faire souvent ou au moins occasionnellement.

La priorité, dans 88 % des cas, va bien sûr aux enfants du foyer, et 22 % des parents vont jusqu’à accorder une aide mensuelle pour faciliter leur démarrage dans la vie. Les montants donnés sont conséquents. Ils atteignent en moyenne 930 € annuels pour les foyers dont le revenu est inférieur à 1 500 € par mois, et 2 330 € annuels lorsque le revenu du ménage dépasse 3 000 € par mois.

Malgré cette générosité, peu connaissent ou exploitent les avantages fiscaux offerts par une donation devant notaire : seulement 17 % ont déjà réalisé une donation de leur vivant, et à peine 9 % ont un testament.

 

Un fort attachement à l’épargne et à la prévoyance

70 % des sondés considèrent que l’épargne est le meilleur moyen de protéger leur famille, loin devant d’autres propositions comme la rédaction d’un testament (28 %) ou un investissement immobilier (27 %). Les livrets, réglementés ou non, restent l’outil privilégié par 52 % des foyers. Toutefois, 41 % manifestent également un intérêt pour l’assurance-vie, et 24 % pour le plan épargne logement (PEL).

En raison de ses avantages fiscaux spécifiques pour la préparation d’une succession, l’assurance-vie reste particulièrement populaire chez les plus de 55 ans, qui la préfèrent aux traditionnels livrets A et LDD. En plus de l’épargne financière, 79 % des Français estiment que les contrats de prévoyance sont adaptés pour couvrir des risques comme un décès prématuré, une invalidité permanente ou une perte d’emploi. Ils sont une bonne moitié à penser qu’il est nécessaire de souscrire un contrat de ce type le plus tôt possible.

 



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