Le président français a précisé que "rien n'est décidé" concernant la réforme des retraites et notamment la question d'un âge pivot fixé à 64 ans.
Emmanuel Macron était, ce lundi soir, l'invité spécial d'Anne-Sophie Lapix au JT de France 2 à l'issue du G7 à Biarritz.
Dans le cadre de l'interview portant sur les enjeux climatiques, diplomatiques et économiques, Emmanuel Macron a répondu à plusieurs questions sur la prochaine réforme des retraites.
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Le premier ministre, Edouard Philippe va rencontrer les partenaires sociaux les 5 et 6 septembre prochain.
Emmanuel Macron précise que les consultations (ou négociations) avec les partenaires sociaux permettront un changement de méthode.
Le Président souhaite que le projet de réforme soit discuté avec les partenaires sociaux, et non pas décidé uniquement par l'exécutif.
" On va la construire tous ensemble cette réforme. Personne n'a la bonne réponse. (...) On veut que ce régime reste solidaire. On veut qu'il soit juste et à l'équilibre financièrement.
Il y aura une grande négociation ! "
Le Président a défendu son projet de réforme, et a souhaité que la durée de cotisation soit prise en compte à la place de l'âge de départ.
La question épineuse portant sur l'âge de départ sera rediscutée les 5 et 6 septembre prochain, lors des rencontres à Matignon entre le premier ministre Edouard Philippe et les partenaires sociaux.
Le rapport Delevoye recommandait la mise en place d'un âge pivot plutôt que la prise en compte de la durée d'assurance.
" Que ce soit juste en termes de cotisations (...), je préfère qu'on trouve un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l'âge.
Car si vous avez un accord sur la durée, si vous commencez plus tard, vous finissez plus tard, et quand vous commencez plus tôt vous partez plus tôt ".
Emmanuel Macron
Le Président remet donc la notion de durée de cotisation sur la table de négociation du projet de réforme.
Les consultations à venir avec les partenaires sociaux pourraient bien modifier le projet initialement proposé par Jean-Paul Delevoye.
A suivre !
Emmanuel Macron a aussi spécifié la nécessité de "transformer certaines professions" avant l'application de la réforme des retraites. Selon lui, les infirmières, aides-soignantes et enseignants seraient ainsi "mécaniquement" lésés dans le nouveau régime universel à points.
" Il n'y aura pas de réforme des retraites tant qu'on aura pas ensemble bâti une vraie transformation de ces professions "
Emmanuel Macron
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Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr