La réforme des retraites a été promulguée par Emmanuel Macron le 14 avril après la validation du Conseil Constitutionnel.
Si la contestation sociale s’est principalement portée sur le décalage de l’âge légal de 62 à 64 ans, la question des pensions modestes a cristallisé de nombreuses tensions.
Le point sur la pension minimale à 1200€ accordée aux carrières complètes a créé beaucoup de confusion : entre erreurs de communication du gouvernement et confusion de la part du grand public, qu’en est-il vraiment ?
Le projet de réforme des retraites prévoit l’augmentation du minimum de pension pour atteindre 85% du SMIC net (soit près de 1200€ en 2023).
Selon l’évolution du SMIC dans les années à venir, le montant de ce nouveau minimum contributif dépassera donc logiquement la barre des 1200€.
D’après les annonces du gouvernement, les retraités aux carrières complètes devraient percevoir une pension augmentée de 100€ à partir du 1er septembre 2023.
Cette augmentation annoncée de 100€ correspond à la revalorisation de revenu qu’une personne, profitant d’une pension calculée à taux plein, peut escompter entre l’avant et l’après réforme.
Toutes les pensions modestes ne sont pas concernées par la revalorisation du minimum de pension. Les pensions modestes sont définis par le gouvernement comme étant les salariés “qui ont travaillé au SMIC toute leur vie”.
Si le dispositif a été adopté, il est possible que la question des pensions minimales soit adaptée pour répondre aux enjeux/besoins des pensions modestes concernées, notamment celles qui ne bénéficient pas des conditions pour être éligible à la retraite calculée à taux plein.
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Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr