Le Président de la République a évoqué longuement pendant sa campagne la réforme des retraites qu’il souhaitait mettre en place.
Le calendrier établit informe qu’au cours de septembre 2019, un projet de loi sera sur la table. Prévu initialement pour septembre 2018, le calendrier reste aujourd’hui assez flou, bien que l’hypothèse d’un vote de cette loi pour 2018 reste ouverte.
Le but : faire disparaître la retraite par annuités, basée sur les trimestres cotisés.
Deux options seront étudiées : La retraite par point et la retraite en compte notionnels.
La retraite par point existe déjà pour certains français, notamment les salariés du privé avec leur retraite complémentaire Agirc-Arrco. Le salarié acquiert des points qui sont ensuite convertis en rente au moment du départ, et dépend de la valeur du point en vigueur à ce moment là.
La retraite par compte notionnels s’apparente à un capital virtuel basé sur lescotisations qu’accumulent salariés, indépendants et fonctionnaires durant toutes leurs périodes professionnelles. Lors du départ en retraite, un coefficient prenant en compte l’âge de départ et l’espérance de vie de la génération est appliqué pour calculer le montant de la pension.
Dans les deux cas, le statut des personnes ne donnera plus lieu à un calcul différent. Pour Emmanuel Macron, le nouveau système de retraite continuera de tenir compte de la diversité des carrières, telles que les carrières les plus longues ou les plus pénibles. Le système demeurera à cotisations définies. Autrement dit, le montant des pensions dépendra du contexte économique.
Tout d’abord, l’âge de départ de 62 ans ne fera pas l’objet de modification. Le système de retraite par répartition continuera de s’appliquer et les cotisations des actifs serviront toujours à payer les pensions des retraités du moment.
Tous les actifs seront concernés par la réforme des retraites. Les règles de base seront les mêmes pour tous, ce sont les taux de cotisations ou les conditions qui pourront différer. Emmanuel Macron a tout de même affirmé que les personnes qui se situent à 5 ans du départ ne seront pas touchées par ce futur système de retraite universel.
En revanche, cette nouvelle réforme ne réglera pas la question des déficits. En 2021, on observera 9 milliards de besoin de financement.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr