Dans un régime de retraite par capitalisation, les actifs épargnent pour leur propre retraite. Les cotisations prélevées font l’objet de placements financiers ou immobiliers, dont le rendement dépend essentiellement de l’évolution des taux d’intérêt. Cette capitalisation peut être effectuée dans un cadre individuel ou collectif, par exemple via des accords d’entreprise.
En France, le premier système de retraite mis en place dans les années 1930 par les assurances sociales était un régime par capitalisation. Mais à la fin de la 2ième guerre mondiale, l’idée de la solidarité s’est imposée. Les ordonnances de 1945 ont créé la sécurité sociale qui a mis en place un régime de retraite par répartition. C’est le système de retraite qui prévaut encore aujourd’hui en France pour les régimes de base (CNAV, CRAM, CARSAT, MSA) et complémentaires (ARRCO, AGIRC, IRCANTEC).
Plusieurs pays ont décidé d’introduire une dose de capitalisation privée dans leurs systèmes de retraite. Notamment pour faire face aux difficultés de financement des retraites. C’est le cas de l’Allemagne depuis 2001. La France a fait le choix d’une retraite par capitalisation publique, à travers la mise en place du fonds de réserve des retraites. Il a été introduit en 1999.