Le revenu perçu par le vendeur au moment de la vente en viager se divise en deux parties distinctes :
La vente en viager s’adresse principalement aux couples sans enfants, ne disposant pas de revenus suffisants au moment de leur retraite.
Le vendeur peut décider de vendre son bien, occupé ou non. En cas d’occupation, c’est normalement l’acheteur qui percevra les loyers de location, sauf clause contraire au contrat, auquel cas le montant de la rente viagère en tiendra rigueur : Si l’acheteur perçoit des loyers, la rente viagère qu’il devra payer sera naturellement plus élevée, que s’il ne percevait pas ces loyers.
D’un point de vue fiscal, il faut savoir que le vendeur peut bénéficier d’un abattement allant de 30 à 70%, selon l’âge du vendeur.
La vente en viager n’est pas dénouée de risques pour le vendeur. En effet, tout comme un investissement locatif d’habitation, il y a toujours un risque que l’acquéreur ne paye plus la rente viagère à un certain moment.
Deux solutions existent pour limiter ce risque :
Enfin, sachez que si l’acheteur meurt, la rente est due par les héritiers, mais rien n’assure qu’ils aient eux les moyens de payer.
Ecrit par la rédaction de Simul-retraite.fr